Dans les promesses sociales, les promoteurs de la robomobilité mettent souvent en avant le fait que les enfants, les personnes âgées, les personnes à mobilité réduite, les non titulaires du permis du conduire ou encore les personnes pour qui la voiture individuelle est trop onéreuse, accéderaient à une plus grande capacité « à se déplacer de manière autonome ». Si le raisonnement est différent pour les zones rurales, on retrouve toutefois cette « promesse » de redonner de la mobilité à ceux (publics ou territoires) qui en manquent. Or, si l’enjeu du « droit à la mobilité pour tous » est un des enjeux majeurs de la mobilité à l’avenir, tout reste encore à construire en direction d’une « vie robomobile inclusive », qui sera donc un des axes de travail de l’Atelier prospectif ces prochaines années, en partenariat avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire, comme l’association Wimoov.