Les STI au niveau départemental

Les départements sont gestionnaires d’une grande partie du réseau routier français et à ce titre directement concernés par les STI. Les routes dont ils ont la responsabilité se situent dans des contextes très variés, allant de zones rurales à des zones complètement urbanisés et dans certains cas de développement périurbain rapide, des évolutions importantes en quelques années de la nature et du volume des trafics.

Les besoins qui pourraient être satisfaits par des STI sont donc très différents selon les départements, de sorte que la définition des priorités est déjà une question délicate. Les questions d’interopérabilité avec les réseaux urbains et le réseau national doivent être abordées dès que l’on envisage des systèmes coopératifs car il peut être difficile, tant pour les véhicules que pour les conducteurs d’identifier quels sont les services disponibles à un endroit donné.

Les départements ont également des responsabilités en matière de transport (organisation des transports scolaires, action sociale qui les amène à intervenir en matière de transport à la demande, … ) de tourisme et de services d’urgence (les Services départementaux d’incendie et de secours sont des établissements publics dont le Conseil d’administration est présidé par le Président du Conseil général)

Pour que les responsables des départements intègrent les STI dans leurs stratégies en matière de routes, de transports, de déplacements et d’environnement, il est nécessaire qu’ils disposent, en tant que maîtres d’ouvrage potentiels, d’une information plus précise sur les solutions qui sont déjà à leur disposition et sur celles qui pourraient l’être rapidement si leurs besoins étaient mieux identifiés par les industriels.

Dans le cadre du COMOAR (Comité des maîtres d’ouvrage routiers), un groupe de travail a été constitué entre la DGITM (Direction des infrastructures de transport, Mission transports intelligents) , l’Assemblée des Départements de France et le SETRA, avec comme objectif immédiat de préparer le plan national STI, notamment pour ce qui concerne conjointement l’État et les Départements. Le GART participe également à cette réflexion.